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Projet territorial de toute nature, s'inscrivant dans une logique territoriale

Un projet territorial peut concerner un ou plusieurs domaines des arts et de la culture, en revanche, l’interdisciplinarité sera préférée. Sa nature peut être variée (atelier, rencontre, création…). Les projets qui auront pour cible directe les élèves seront privilégiés, d’autant plus si la créativité de l’élève en est au cœur. Un projet avec des élèves peut également avoir un volet « formation enseignant » complémentaire. La priorité est donnée aux projets montés en collaboration avec des partenaires culturels et/ou scientifiques. La logique territoriale du projet, l’appui sur des structures culturelles, muséales, scènes nationales, maisons d’opéra, FRAC, CAUE, centres nationaux de création musicale, instituts… sont essentiels. Ces projets peuvent intégrer des dispositifs nationaux ou locaux, notamment « Un établissement, une œuvre », le 1% artistique, la classe l’œuvre !, jumelages, etc.

Ce type de projets peut aussi intégrer directement des dispositifs académiques, tels les résidences d’artistes, jumelages, ateliers artistiques, CLEA… soutenus par la DAAC et la DRAC (appel à projets annuel lancé chaque année par la DAAC, indépendant de l'APAC du réseau Canopé). Il s’agira alors, pour Canopé, de participer à l’action par un soutien financier et/ou logistique complémentaire à celui de la DRAC et de l’établissement scolaire :
- permettre l’intervention d’un autre artiste en confrontation de regard à un moment T de la résidence ou de l’atelier : ainsi, un plasticien ou carnettiste pour intervenir sur la valorisation d'expériences traversées par les élèves avec l'artiste principal...
- louer du matériel, une salle pour une restitution de fin de résidence ou autre...

Financement APAC

À titre indicatif, l’APAC a jusqu’à présent financé de 10 à 15 % du budget total du projet (valorisation moyens humains comprise). Le co-financement est donc impératif (DRAC, structure culturelle, collectivité territoriale, Canopé, établissement scolaire…), son intégration dans un projet, plus large, remonté à la DAAC et à la DRAC chaque année vivement conseillée.
Un budget total comprend les dépenses directes (prise en charge intervenant...) mais aussi indirectes : valorisation du temps de travail de chaque partenaire, prêt de matériel, mise à disposition de salle…

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