Arts & Culture 89
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Rubrique Sélections filmiques & inscriptions 2016-2017

Sélection « Maternelle & Cinéma »

Le 30 mai 2016

Films de la sélection « Maternelle & Cinéma » 2016-2017

PROGRAMME COURT

2 films

Petites sections & classes multi-niveaux

dont le niveau inférieur est PS

PROGRAMME LONG

3 films

Moyennes sections & Grandes sections
 

PROGRAMME LONG

3 films

Grandes sections

3e film commun au cycle 2

 
 
 
 
 
 
Trimestre 1
 
 
 
 
 
 
Trimestre 2
 
 
 
 
 
 
Trimestre 3

La petite fabrique du monde

  • À partir de 3 ans
  • 2013
  • Programme de 6 courts métrages
  • 42 min. couleurs

Résumé

Faire surgir du sable ou de la neige de drôles de bonhommes, construire avec des objets glanés ici ou là le palais de ses rêves, dessiner la vie, suivre une drôle de coccinelle dans un grand voyage, admirer dans une féerie de couleurs la naissance de l’univers et de l’Homme. La matière s’anime comme lorsque l’enfant joue et invente son monde.

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Dossiers pédagogiques, images, liste d’albums disponibles directement sur le site les enfants de cinéma

Les contes de la mère poule

Résumé

Un programme de 3 films d’animation iraniens plein de tendresse et d’émotion pour les tout-petits, et dont les héros sont fabriqués à partir de tissu, de laine ou de papier découpé : ’’Shangoul et Mangoul’’, ’’Le poisson Arc-enciel’’ et ’’Lili Hosak’’. Un univers magique inspiré des traditions persanes.

Shangoul et Mangoul est une variation, en laine brodée traditionnelle de la région de Kirman, du conte des sept chevreaux, connu aussi chez Esope, La Fontaine ou les frères Grimm : le loup doit montrer « patte blanche » pour tromper les petits de la maman chèvre – ici une « patte verte » qu’il a trempée dans le bain d’un teinturier -, puis la mère défie le loup en combat singulier et l’éventrer pour retrouver ses petits.

Le poisson Arc-enc-ciel, en tissu découpé et animé, démontre que l’union fait la force, et raconte l’entrée dans le groupe du poisson solitaire « Arc-en-ciel », d’abord trop fier de ses écailles, colorées et lumineuses, pour se joindre aux autres.

Lili Hosak, en papier découpé, fait s’animer les motifs animaliers d’un tapis persan : lenfant à peine né de la poule et du coq se noie dans l’étang. Le coq appelle à l’aide, mais personne ne vient, puis la chèvre à clochette parvient à regrouper autour du point d’eau toute la communauté animale, qui ensemble seulement, parvient à sauver le naufragé.

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Le temps qu’il fait

Résumé

Un programme de trois courts métrages :

L’ondée de David Coquard-Dassault, Allemagne, 2010 : une ville est frappée par une pluie soudaine. Chacun cherche un abri, les activités ralentissent. Lorsque les nuages s’éloignent, la vie reprend son cours. L’ondée est un moment fort au cœur du grouillement humain… un rapprochement des êtres. Une poésie urbaine !

La maison démontable de Buster Keaton et Edward F. Cline États Unis, 1920 : Jeune marié, Buster Keaton a reçu en cadeau une maison en kit. Un amoureux éconduit va inverser des numéros sur les caisses ce qui rendra sa maison… surréaliste.

Le jardin de marie Paccou, France, 2002 : Au cœur de l’été, dans un jardin verdoyant, un couple attend qu’un poisson, poussant sur un arbre, murisse. L’attente est longue mais enfin le poisson est bien rouge et la jeune femme peut le cueillir. C’est alors qu’une violente pluie d’orage s’abat sur le jardin. La jeune femme trouve refuge sous les arbres. Son compagnon, quant à lui est ravi. Il s’avance sous l’eau, esquisse quelques pas de danse et entraine bientôt son amie dans une folle ronde qui fera bientôt briller le soleil et la joie.

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Goshu le violoncelliste

Film en commun avec la sélection cycle 2

Résumé et note d’intention

Gauche – car tel est bien là le nom de notre jeune personnage – est violoncelliste dans l’orchestre qui accompagne les projections de cinéma d’une petite bourgade de province du Japon d’avant-guerre. Il est la cible des réprimandes du chef d’orchestre en raison de sa maladresse et de l’inexpressivité de son jeu musical. Dix jours seulement séparent la formation d’un important concert, au cours duquel sera donnée la « 6e Symphonie ». Entamant avec détermination des répétitions nocturnes en solitaire, Gauche va recevoir la visite successive de divers petits animaux – un chat, un coucou, un petit tanuki, une souris et son souriceau –, qui tour à tour vont lui prodiguer leurs conseils ou lui demander son aide. Par son attitude provocatrice et insolente, le chat chapardeur révèlera à Gauche sa capacité à trouver et à exprimer ses sentiments, jusqu’à la colère. L’oiseau quant à lui lance inlassablement son fameux « coucou », deux notes qu’il faut savoir jouer avec toutes les nuances nécessaires pour se faire comprendre des autres. Par une pratique opiniâtre de ces deux notes, Gauche s’initiera à la subtilité de l’interprétation musicale. Grâce à la gentillesse et à l’application du tanuki, Gauche s’ouvrira à la complicité dans le rythme. Enfin, la souris, ayant entendu parler des vertus magiques de la musique de Gauche, vient le supplier de jouer pour guérir son souriceau malade. En suscitant sa compassion, elle lui donnera l’occasion d’exprimer sa générosité. Ainsi, ces visiteurs importuns apportent chacun à sa manière une réponse au violoncelliste sur le chemin de son apprentissage musical. Et la révélation finale s’impose à lui avec d’autant plus de force que les intentions des animaux et leur attitude se situent aux antipodes de toute profession sentencieuse. Tous voulaient l’entendre et le faire jouer, tous se sont portés à sa rencontre et l’ont pressé d’entendre leur requête, comme par une évidence toute naturelle. Chacun de ces animaux est profondément lui-même, et aucun n’aura même conscience d’avoir infléchi la vision et l’interprétation musicale de leur hôte. Nous sommes bien loin des archétypes animaliers du conte occidental, au rôle aux fonctions définis, et définis par leur fonction. Ici, les animaux n’ont pas de leçon à donner, ils sont venus au contraire pour recevoir, et voilà que ces dérangements s’avèrent avoir été des échanges : et s’il est, non une leçon, mais un enseignement à tirer de leur passage impromptu, c’est bien, selon le mot de Verlaine, combien « l’art, c’est d’être absolument soi-même ».

Moins abouti au niveau des dessins et plus léger dans sa thématique que le chef d’oeuvre de Isao Takahata, Le Tombeau des lucioles, Goshu le violoncelliste n’en reste pas moins un film d’animation ambitieux qui séduit par sa poésie, sa fantaisie et et son propos subtil et intelligent sur le difficile apprentissage de la musique et le développement de la personnalité. Quatre bestioles espiègles (issues du bestiaire japonais) donnent une belle leçon de musique et une vraie leçon de vie à Goshu en lui apprenant la rigueur, la persévérance, le partage, la patience. L’utilisation de la musique (la sixième symphonie de Beethoven), intrinsèque au récit, est parfaitement maîtrisée : les difficultés puis les progrès de Goshu seront ainsi perçus sans difficulté par les jeunes spectateurs.

Mots clés

Musique, apprentissage, Beethoven, bestiaire, persévérance, dessus-dessous, chat, anthropomorphisme, séance de cinéma, rural

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Dossier pédagogique
Dossier pédagogique complémentaire